Catherine Crozon : la porcelaine comme un voyageur intérieur
Déambuler parmi les œuvres, c’est déjà sans les toucher, expérimenter la douceur fragile de la porcelaine. C’est aussi la caresse sur l’œil des couleurs entraperçues à l’intérieur des pièces. La blancheur du dehors, la couleur du dedans.
Et nous, à côté, avec cette sensation forte d’être dehors avec le désir d’être dedans. Pour être protégé. Les yeux ne suffisent pas à explorer l’œuvre, encore faut-il la prendre en main, expérimenter sa légèreté qui touche à l’immatérialité.
La main aide l’œil à explorer la vie intérieure de ce qui se donne à voir, de la part secrète qui se dérobe à notre regard. Nous sommes confrontés à la lumière elle-même, à la fois visible et invisible.
Les formes évoquent des êtres vivants, des coraux, des végétaux, pouvant venir de très loin, à travers le temps, l’espace. Ou de très près, de notre corps même, d’organes sublimés au sens propre, passant de l’état solide à l’état gazeux de la porcelaine translucide.
En fermant les yeux, on se prend à imaginer un voyage intérieur, en déambulant dans une de ces porcelaines, immense et chromatique, de pièce en pièce, de couleur en couleur, nos doigts d’enfant glissant sur les parois de cette matrice protectrice et fantastique.
Et nous, à côté, avec cette sensation forte d’être dehors avec le désir d’être dedans. Pour être protégé. Les yeux ne suffisent pas à explorer l’œuvre, encore faut-il la prendre en main, expérimenter sa légèreté qui touche à l’immatérialité.
La main aide l’œil à explorer la vie intérieure de ce qui se donne à voir, de la part secrète qui se dérobe à notre regard. Nous sommes confrontés à la lumière elle-même, à la fois visible et invisible.
Les formes évoquent des êtres vivants, des coraux, des végétaux, pouvant venir de très loin, à travers le temps, l’espace. Ou de très près, de notre corps même, d’organes sublimés au sens propre, passant de l’état solide à l’état gazeux de la porcelaine translucide.
En fermant les yeux, on se prend à imaginer un voyage intérieur, en déambulant dans une de ces porcelaines, immense et chromatique, de pièce en pièce, de couleur en couleur, nos doigts d’enfant glissant sur les parois de cette matrice protectrice et fantastique.
Hugues Bourgeois
Vivre l’Art- Magazine, mai 2018
http://vivrelartmagazine.blogspot.com/2018/05/catherine-crozon-la-porcelaine-comme-un.html